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zaterdag 1 september 2012
Spain: A step backward in the right to health care for all
Version française ci-dessous
Versión en español a continuación
Brussels, 31 August 2012
PRESS RELEASE
On 20 April 2012, the Spanish government adopted the Royal Decree Act 16/2012 amending the Foreigners Act, which would deny access to essential and preventive health care services for undocumented migrants. This new law, which takes effect on 1 September 2012, will leave only emergency care, maternity and child care accessible free of charge.
Following criticisms by civil society, regional governments and medical professionals, the Minister of Health, Ms. Ana Mato, decided that primary health care services will be available to undocumented migrants on condition that they adhere to a system of financial contribution similar to private insurance amounting to a monthly fee of EUR 59.20 for those under 65 years of age and up to EUR 155.40 for those over that age. Such fees are unaffordable for many irregular migrants.
Initially, the government had justified the adoption of the Royal Decree Act because of the need to reduce public spending in the midst of a severe economic crisis. However, the Minister of Health recently changed position and stated that the new law is not motivated by economic reasons but is about applying European regulations and the conclusions of the Court of Auditors by ensuring “the principle of reciprocity” when Spaniards travel abroad and “to curb health tourism”
The implementation of the Royal Decree will have serious implications, violating Spain’s European and international human rights obligations. It is foreseen that public health policy will be undermined by an increase in government expenditure, as emergency care is more expensive than preventive health care.
The provision of health care is left to the autonomous regions. Catalonia, Andalucía, Asturias, Canaries and the Basque country have announced they will not apply the law. Other regions have announced they will try to find ways to continue to provide care to undocumented migrants.
Through joint initiatives, coalitions of NGOs have opposed the amendment, stating the additional burden on civil society organizations. Some organizations have also stated that the Royal Decree will further exclude undocumented migrants from society and encourage a culture of discrimination and exclusion by reinforcing socio-economic inequalities.
Medical professionals have voiced their objections, stating that the new law will violate their professional code of conduct, as they have taken oaths to provide medical assistance to those who need it.
Deploring the situation, Michele LeVoy, PICUM Director, stated that “especially in time of crisis, the protection and defence of human rights means protecting and upholding the fundamental values on which European society is founded. A regression of fundamental rights can never be justified”.
On the day before this big step backward in the right to health care for all, we want to reaffirm our strong condemnation of this policy change and our support to the Spanish NGOs and health care professionals who are opposing it.
PICUM calls for health care to be once again accessible to all without discrimination and regardless of one’s immigration status. The right to health is universal and fundamental as upheld by European and international human rights laws and must be preserved to ensure the well-being of all those residing in Europe, with or without regular residence status.
To reinforce its position, PICUM has also signed a press release published by eleven Spanish NGOs. You can read it here (only available in Spanish)
For more information, please contact: Nicola Flamigni, Communications Officer
Tel: +32 2 210 17 80, Email: nicola@picum.org
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Bruxelles, 31 août 2012
COMMUNIQUE DE PRESSE
Espagne: Un pas en arrière pour le droit à la santé pour tous
Le 20 avril 2012, le gouvernement espagnol a adopté l’arrêté 16/2012 modifiant la loi sur les étrangers qui refuse l'accès aux services de soins essentiels et préventifs pour les migrants sans-papiers. Cette nouvelle loi, qui entrera en vigueur le 1er septembre 2012, ne donnera l’accès gratuit qu’aux soins d'urgence, de maternité et pédiatriques.
Suite aux critiques de la société civile, les gouvernements régionaux et professionnels de la santé, la ministre de la Santé, Mme Ana Mato, a décidé que les services de soins de santé primaires seraient disponibles pour les migrants en situation irrégulière, à condition qu'ils adhèrent à un système de contribution financière similaire à une assurance privée à un tarif mensuel de EUR 59,20 pour les moins de 65 ans et jusqu'à EUR 155,40 pour les personnes plus âgées. Ces frais sont inabordables pour de nombreux migrants en situation irrégulière.
Initialement, le gouvernement avait justifié l'adoption de l’arrêté royal en raison de la nécessité de réduire les dépenses publiques en plein crise économique. Toutefois, le ministre de la santé a récemment changé de position et a déclaré que la nouvelle loi n'est pas motivée par des raisons économiques mais afin d’appliquer la réglementation européenne et les conclusions de la Cour des comptes pour assurer le respect du « principe de réciprocité » quand les Espagnols voyagent à l'étranger et pour « combattre le tourisme médical »
La mise en œuvre de l'arrêté royal aura des conséquences graves telles que la violation des obligations internationales et européennes de l'Espagne relatifs aux droits. Il est prévu que la politique de santé publique sera compromise suite à une augmentation des dépenses publiques, car les soins d'urgence sont plus coûteux que les soins de santé préventifs.
La prestation de soins de santé fait partie des pouvoirs des régions autonomes. Ainsi, l’Asturies la Catalogne, l’Andalousie, les Canaries, et le pays Basque ont annoncé qu'ils n'appliqueront pas la loi. D'autres régions ont annoncé qu'ils vont essayer de trouver des moyens de continuer à fournir des soins aux migrants sans-papiers.
Au travers d’initiatives conjointes, des coalitions d’ONG se sont opposées à l’amendement de la loi, notant le fardeau supplémentaire qui serait mis sur les organisations de la société civile. Certaines organisations ont aussi déclarés que l’arrêté royal exclura d’avantages les migrants sans-papiers de la société et encouragera une culture de discrimination et d'exclusion en renforçant les inégalités socio-économiques.
Des professionnels de la santé ont fait part de leurs objections, affirmant que la nouvelle loi va porter atteinte à leur code de déontologie ayant presté serment d'apporter une assistance médicale aux personnes qui en ont besoin.
Déplorant la situation, Michele LeVoy, la Directrice de PICUM, a déclaré que « surtout en temps de crise, la protection et la défense des droits de l'homme signifie protéger et défendre les valeurs fondamentales sur lesquelles est fondée la société européenne. Une régression des droits fondamentaux ne peut jamais être justifié ».
A la veille du grand pas en arrière grand pour le droit aux soins de santé pour tous, nous voulons réaffirmer notre ferme condamnation de ce changement de politique et démontrer notre soutien aux ONG espagnoles et les professionnels de la santé qui s’y sont opposés.
PICUM appelle à ce que les soins de santé soient à nouveau accessible à tous sans discrimination et indépendamment du statut de migration de la personne. Le droit à la santé est universel et fondamental comme maintenu par les lois européennes et internationales relatifs aux droits humains et doit être préservé pour assurer le bien-être de tous ceux qui résident en Europe, avec ou sans statut de séjour régulier.
Afin de renforcer sa position, PICUM a également signé un communiqué de presse publié par onze ONG espagnoles. Vous pouvez le lire ici.
Pour plus d’informations, merci de contacter: Nicola Flamigni, Chargé de Communication
Tel: +32 2 210 17 80, Email: nicola@picum.org
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Bruselas, 31 de agosto de 2012
COMUNICADO DE PRENSA
España: Un paso atrás en el derecho a la salud para todos
El 20 de abril de 2012, el Gobierno español aprobó el Real Decreto Ley 16/2012 que modifica la Ley de extranjería, que negaría el acceso a los servicios esenciales y preventivos para la salud de los migrantes indocumentados. Esta nueva ley, que entrará en vigor el 1 de septiembre de 2012, solamente dejará a la atención de emergencia, la maternidad y el cuidado infantil accesible de forma gratuita.
A raíz de las críticas de la sociedad civil, los gobiernos regionales y profesionales de la medicina, la ministra de Sanidad, Ana Mato, decidió que los servicios de atención primaria de salud estarán a disposición de los migrantes irregulares, a condición de que se adhieran a un sistema de contribución financiera similar a un seguro privado por valor a una cuota mensual de 59,20 euros para los menores de 65 años de edad y de hasta 155,40 euros para los mayores de esa edad. Estas cuotas son inasequibles para muchos migrantes irregulares.
Inicialmente, el gobierno había justificado la adopción del Real Decreto por la necesidad de reducir el gasto público en medio de una severa crisis económica. Sin embargo, el ministro de Salud recientemente cambió de posición y afirmó que la nueva ley no está motivada por razones económicas, pero se trata de la aplicación de la normativa europea y las conclusiones del Tribunal de Cuentas, al asegurar "el principio de reciprocidad" cuando los españoles viajan al extranjero y "frenar el turismo de salud"
La aplicación del Real Decreto tendrá consecuencias graves, debido europeos e internacionales de España en materia de derechos humanos. Se prevé que la política de salud pública se verá afectada por un aumento del gasto público, como la atención de emergencia es más costosa que el cuidado preventivo de la salud.
La prestación de la asistencia sanitaria se deja a las comunidades autónomas. Asturias Cataluña, Andalucía, Canarias, y el País Vasco han anunciado que no aplicarán la ley. Otras regiones han anunciado que van a tratar de encontrar la manera de seguir aportando ayuda médica a los migrantes irregulares.
A través de iniciativas conjuntas, las coaliciones de organizaciones no gubernamentales se han opuesto a la enmienda, indicando la carga adicional para las organizaciones de la sociedad civil. Algunas organizaciones también han declarado que el Real Decreto seguirá a excluir a los migrantes indocumentados de la sociedad y fomentar una cultura de discriminación y exclusión mediante el refuerzo de las desigualdades socioeconómicas.
Los profesionales médicos han expresado sus objeciones, señalando que la nueva ley viola el código de conducta profesional, ya que han tomado juramento a prestar asistencia médica a las personas que lo necesitan.
Lamentando la situación, Michele LeVoy, directora de PICUM, afirmó que "especialmente en tiempos de crisis, la protección y defensa de los derechos humanos significa la protección y la defensa de los valores fundamentales en los que esta basada la sociedad europea. Una regresión de los derechos fundamentales nunca se pueden justificar".
El día antes de este paso atrás importante en el derecho a la atención sanitaria para todos, queremos reafirmar nuestra firme condena de este cambio de política y nuestro apoyo a las ONG españolas y profesionales de la salud que se le oponen.
PICUM llama la atención de salud a ser una vez más accesible a todos, sin discriminación e independientemente del estatus migratorio de uno. El derecho a la salud es universal y fundamental confirmado por las leyes humanas europeas e internacionales de derechos humanos y debe ser preservado para garantizar el bienestar de todos los residentes en Europa, con o sin permiso de residencia regular.
Para reforzar su posición, PICUM también ha firmado un comunicado de prensa publicado por once ONG españolas. Puede leerlo aquí.
Para obtener más información, póngase en contacto con: Nicola Flamigni, Oficial de Comunicaciones
Tel: +32 2 210 17 80, Email: nicola@picum.org
PICUM is a non-governmental organisation (NGO) that aims to promote respect for the human rights of undocumented migrants within Europe.
PICUM's bulletin is currently the only information source dedicated to exclusively reporting on the situation of undocumented migrants in Europe.
Bron :
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