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vrijdag 2 november 2012

Programme Acrata novembre 2012 - Programma Acrata november 2012


--- nederlands onderaan ---

Programme Acrata novembre 2012

Permanences
chaque mardi de 17h30 à 20h
chaque jeudi de 17h à 21h
chaque samedi de 14h à 18h

Rue de la grande île 32
1000 Bruxelles

acrata@post.com
www.acrata.be


Jeudi 22 novembre - 19h30
La trahison de la technologie
Documentaire avec Jacques Ellul, suivi d’une
discussion

Jacques Ellul a écrit nombreuses ouvrages sur la technologie et la technique et comment elles déterminent de manière fondamentale les rapports sociaux. Mais son combat, c’est aussi une lutte acharnée contre la fatalité. Et si aujourd’hui ce ne seront pas les grandes masses à se soulever contre le destin technicien de l’humanité, au moins les individus seront toujours capables de dire non et de se révolter.
On projetera un documentaire avec Jacques Ellul, entretien réalisé au début des années 90 qui esquisse bien ses pensées. Suivi d’une discussion.

« Pour retrouver un sens, il faut mettre en question ce qui n’a pas de sens. Nous sommes entourés d’objets qui sont actifs, qui sont efficaces, mais qui n’ont pas de sens. Autant une oeuvre d’art a un sens ou plusieurs sens, ou provoque chez moi un sentiment, une émotion qui donnent un sens à ma vie, autant le produit technique n’en a pas. D’autre part, nous sommes devant l’obligation de redécouvrir des vérités fondamentales que la technique efface, ou ce que l’on peut appeler des valeurs importantes, essentielles, pour que l’homme découvre que la vie vaut la peine d’être vécue. Autrement dit, à partir du moment où je considère que la situation est vraiment dangereuse, je dois mettre en mouvement bien plus que des techniques, mais toutes mes capacités intellectuelles, humaines, mes relations avec les autres, créer des mouvements, etc. C’est à dire que c’est lorsque je pense qu’il y a le risque d’une fatalité, autrement dit que les choses risquent de se développer comme un destin pour l’homme - et j’ai écrit que la technique finalement se développait comme une sorte de destin pour l’homme,- c’est à ce moment-là que l’homme doit se révolter et refuser que ce soit un destin. Et à ce moment-là, nous retrouvons ce que l’humanité a toujours fait quand elle s’est trouvée en présence d’un destin. Il suffit de se rappeler toutes les pièces de théâtre grecques où c’est en présence de la fatalité que l’homme se dresse en disant: Non. Je veux aussi que l’humanité existe, que la liberté existe. À ce moment alors, il faut espérer, non pas remporter des victoires très rapides, il ne faut pas espérer que nous aurons une facilité dans le combat, mais il faut savoir que nous continuons à remplir notre rôle d’homme; en réalité c’est une situation qui n’est pas insurmontable, il n’y a pas de fatalité que nous ne puissions pas vaincre; seulement alors il faut des raisons très profondes pour se mettre à lutter. Il faut avoir des convictions très fortes. Il faut vouloir que l’homme continue à être un homme. »


Jeudi 29 novembre - 19h30
Qui a peur de l’insurrection ?
Un livre de Alfredo M. Bonnano

Ce livre réunit une dizaine de textes de Alfredo M. Bonnano autour de l’insurrection et de la « méthode insurrectionnelle », en autres mots, comment agir pour contribuer à ou créer des situation de rupture. Si ces textes sont issus d’un long parcours de réfléxions et d’expériences pratiques, ils offrent des approfondissements autour de l’affinité, de l’organisation informelle, de la projectualité, de l’attaque diffuse.

De l’introduction au livre:

« L’image idyllique et romantique de l’insurrection avec ses barricades, son peuple en armes, ses drapeaux et son ciel sans nuages relève bien sûr de ces mythes qu’il nous faut démolir. Les choses ne sont pas comme ça et ne le seront sans doute jamais plus. La conflictualité sociale est aujourd’hui confuse, mais parfois furieuse ; désespérée, mais parfois très destructrice ; diffuse, mais rattrapée en permanence par l’aliénation. Mais, c’est dans ce contexte, dans cet environnement toujours plus empoisonné, contrôlé et structuré par la domination et ses technologies, c’est avec cette population toujours plus aliénée et mutilée, toujours plus démunie de moyens d’expressions et de dialogue, qu’il nous faut élaborer ces projectualités insurrectionnelles. Et cela, sans aucune garantie de succès.
Mais chaque tentative a des conséquences qui vont bien au-delà du visible et palpable. Il ne s’agit pas d’entretenir un nouveau mythe, mais de promouvoir les expériences d’auto-organisation et d’attaque des individus qui s’insurgent contre le pouvoir, au-delà du temps et de l’espace de la domination – dans le cœur, le corps et le cerveau des gens. Seules ces expériences-là nous permettent d’espérer – ou mieux, de rendre possible – la pratique de la liberté.
Le projet insurrectionnel nous invite à nous débarrasser de l’un de ces grands mythes, qui réduirait la transformation sociale à une question quantitative. L’action révolutionnaire se situe dans un autre champ, celui de la qualité ; il s’agit de tendre vers des ruptures insurrectionnelles, qui feront surgir et pénétrer cette qualité dans la réalité de la domination. »


Envie de lire ?

Moi, Clément Duval, bagnard et anarchiste
1991 – 256 pages

Un siècle durant, des dizaines de milliers de condamnés ont été envoyés à la « guillotine sèche ». Rares sont ceux qui ont survécu au bagne, plus rares encore ceux qui ont pu raconter leur vie dans cet enfer.
En 1887, l’anarchiste Clément Duval (1850-1935) crie haut et fort en court d’assises sa révolte et son choix d’exproprier dès maintenant la fortune des riches par le vol. Condamné aux travaux forcés à perpétuité, envoyé en Guyane, il ne cesse, pendant les quatorze années passées aux Iles du Salut, d’affirmer les idées et les valeurs de l’anarchisme. Il participera à de nombreuses mutineries. Parvenu à s’évader lors de sa dix-huitième tentative, il est accueilli à New York par des anarchistes italiens.
Duval décrit dans ses mémoires le combat quotidien pour rester debout dans des conditions extrêmement dures. Ses mémoires posent à nous qui les lisons aujourd’hui, la question inéluctable et difficile : « Jusqu’où sommes-nous prêts à aller dans la révolte contre l’Autorité ? »


William Morris - Nouvelles de nulle part
2009 – 500 pages, petit format de poche.

Ce livre dont la publication date de 1890, est un puissant « roman utopique » qui s’inscrit dans la tendance radicale et irréconciliable, rêveuse et révolutionnaire, s’opposant aux progrès du capitalisme industriel. Les mouvements « luddites » de destruction des machines, tout comme ce livre, ne croyaient pas au progrès du capitalisme industriel, ni à l’apologie du travail fait ensuite par tant de prétendus adversaires du capitalisme. Le livre nous plonge dans une aventure rêveuse dans une contrée où il n’y a plus de métropoles, plus de grandes villes, plus d’argent, plus de travail salarié, plus d’usines polluantes. Face à l’idéologie marxiste qui prône la productivité accrue et l’évolution technique comme condition pour le dépassement des rapports capitalistes, ce livre prétend exactement le contraire, quoique l’harmonie dont Morris rêve n’a pas manqué de soulever en nous des sérieuses doutes quant à sa vision de la liberté.


Programma Acrata november 2012

Permanenties :
elke dinsdag van 17u30 tot 20u
elke donderdag van 17u tot 21u
elke zaterdag van 14u tot 18u

Grooteilandstraat 32
1000 Brussel

acrata@post.com
www.acrata.be


Donderdag 22 november - 19u30
Het verraad van de technologie
Documentaire met Jacques Ellul, gevolgd door discussie

Jacques Ellul schreef vele boeken en teksten over technologie en techniek en hoe ze op een fundamentele wijze de sociale verhoudingen bepalen. Maar zijn strijd is ook een verbeten gevecht tegen het noodlot. En als het vandaag niet de grote massa’s zullen zijn die in opstand komen tegen het techniekerslot van de mensheid, dan zijn er individuen die altijd in staat zullen zijn om nee te zeggen en te revolteren.
We zullen een documentaire met Jacques Ellul vertonen, een gesprek dat begin jaren ‘90 opgenomen werd en dat goed zijn gedachtegoed schetst. Daarna volgt dan discussie.

“Om terug betekenis te vinden moet hetgeen geen betekenis heeft in vraag gesteld worden. We zijn omringd door objecten die actief zijn, die efficiënt zijn, maar die geen betekenis hebben. Een kunstwerk heeft een betekenis of meerdere betekenissen, of kan in mij een gevoel, een emotie opwekken die een betekenis geven aan mijn leven, maar het technische product heeft er geen. Langs de andere kant staan we tegenover de plicht om opnieuw de fundamentele waarheden te ontdekken die de techniek uitwist, of wat we belangrijke, essentiële waarden zouden kunnen noemen, opdat de mens ontdekke dat het leven de moeite waard is om geleefd te worden. Met andere woorden, vanaf het moment dat ik denk dat situatie werkelijk gevaarlijk is moet ik heel wat meer dan technieken in gang zetten: al mijn intellectuele en menselijke vermogens, mijn relaties met anderen, bewegingen op gang trekken enzovoort. Ik bedoel dat als ik denk dat er het risico van een noodlot bestaat, dat de dingen een lotsbestemming van de mens dreigen te worden - en ik heb geschreven dat de techniek zich ontwikkelt als een soort van lotsbestemming voor de mens - dan is het op dat moment dat de mens moet revolteren en weigeren dat de dingen zijn lot worden. En op dat moment zien we terug wat de mensheid altijd gedaan heeft wanneer ze zich in aanwezigheid van een lotsbestemming bevond. Het volstaat om te denken aan al die Griekse theaterstukken waar de mens, geconfronteerd met het noodlot, opstaat en nee zegt. Ik wil ook dat de mensheid bestaat, dat de vrijheid bestaat. Je moet dan niet hopen op snelle overwinningen, maar weten hoe we onze rol als mens kunnen vervullen; eigenlijk is de huidige situatie niet onoverkomelijk. Er bestaat geen noodlot dat we niet kunnen overwinnen, maar je hebt wel erg diepgaande redenen nodig om te beginnen strijden. Je moet erg sterke overtuigingen hebben. Je moet willen dat de mens een mens blijft.”


Donderdag 29 november - 19u30
De keuze voor de opstand ?
Een boek van Alfredo M. Bonnano

Dit boek*, dat onlangs in het Frans verscheen onder de titel ‘Qui a peur de la révolution?’ brengt een tiental teksten van Alfredo M. Bonnano samen over opstand en de ‘insurrectionele methode’, met andere woorden, over hoe te handelen om breukmomenten te creëren of ertoe bij te dragen. Deze teksten komen voort uit een lang parcours van denken en doen en bieden uitdiepingen aan over affiniteit, informele organisatie, projectualiteit en diffuse aanval.
Uit de inleiding tot de Franse versie:

“Het idylische en romantische beeld van de opstand met haar barricades, haar gewapende volk, haar vlaggen en haar wolkenloze hemels maakt zeker deel uit van de mythes die we moeten vernietigen. De dingen zijn niet zo en zullen dat waarschijnlijk ook nooit meer zijn. De sociale conflictualiteit vandaag is verward, maar soms erg razend; wanhopig, maar vaak erg vernietigend; verspreid, maar tegelijkertijd wordt ze voortdurend ingehaald door de vervreemding. Maar het is in die context, in deze omgeving die alsmaar meer vergiftigd, gecontroleerd en gestructureerd is door de overheersing en haar technologieën; het is met deze alsmaar meer vervreemde en verminkte bevolking die alsmaar minder manieren heeft om zich uit te drukken en te dialogeren, dat we die insurrectionele projectualiteiten moeten ontwikkelen. En dat zonder enige garantie op succes.
Maar elke poging heeft gevolgen die ver voorbij het zichtbare en tastbare gaan. Het gaat er niet om een nieuwe mythe leven in te blazen, maar om ervaringen van zelforganisatie en aanval naar voren te schuiven, van individuen die in opstand komen tegen de macht, voorbij de tijd en ruimte van de overheersing - in het hart, het lichaam en de geest van de mensen. Alleen zo’n ervaringen laten ons toe op de praktijk van de vrijheid te hopen - of beter, die mogelijk te maken.
Het insurrectionele project nodigt ons uit om ons te ontdoen van één van die grote mythes die de sociale transformatie reduceert tot een kwantitatieve kwestie. De revolutionaire actie situeert zich op een ander veld, op dat van de kwaliteit. Het gaat over de boog te spannen naar insurrectionele breuken die deze kwaliteit zullen doen opkomen en doordringen in de werkelijkheid van de overheersing.”

* In het Nederlands verscheen het enkele jaren geleden onder de titel “De keuze voor de opstand”


Goesting om te lezen?

Moi, Clément Duval, bagnard et anarchiste
1991 – 256 pages

Un siècle durant, des dizaines de milliers de condamnés ont été envoyés à la « guillotine sèche ». Rares sont ceux qui ont survécu au bagne, plus rares encore ceux qui ont pu raconter leur vie dans cet enfer.
En 1887, l’anarchiste Clément Duval (1850-1935) crie haut et fort en court d’assises sa révolte et son choix d’exproprier dès maintenant la fortune des riches par le vol. Condamné aux travaux forcés à perpétuité, envoyé en Guyane, il ne cesse, pendant les quatorze années passées aux Iles du Salut, d’affirmer les idées et les valeurs de l’anarchisme. Il participera à de nombreuses mutineries. Parvenu à s’évader lors de sa dix-huitième tentative, il est accueilli à New York par des anarchistes italiens.
Duval décrit dans ses mémoires le combat quotidien pour rester debout dans des conditions extrêmement dures. Ses mémoires posent à nous qui les lisons aujourd’hui, la question inéluctable et difficile : « Jusqu’où sommes-nous prêts à aller dans la révolte contre l’Autorité ? »

William Morris - Nouvelles de nulle part
2009 – 500 pages, petit format de poche.

Ce livre dont la publication date de 1890, est un puissant « roman utopique » qui s’inscrit dans la tendance radicale et irréconciliable, rêveuse et révolutionnaire, s’opposant aux progrès du capitalisme industriel. Les mouvements « luddites » de destruction des machines, tout comme ce livre, ne croyaient pas au progrès du capitalisme industriel, ni à l’apologie du travail fait ensuite par tant de prétendus adversaires du capitalisme. Le livre nous plonge dans une aventure rêveuse dans une contrée où il n’y a plus de métropoles, plus de grandes villes, plus d’argent, plus de travail salarié, plus d’usines polluantes. Face à l’idéologie marxiste qui prône la productivité accrue et l’évolution technique comme condition pour le dépassement des rapports capitalistes, ce livre prétend exactement le contraire, quoique l’harmonie dont Morris rêve n’a pas manqué de soulever en nous des sérieuses doutes quant à sa vision de la liberté.

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