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dinsdag 2 juli 2013

Renaté, 57 ans: "J'ai été frappée par la police de Bruxelles"

Ch.v.
Renate Brantz, artiste ixelloise de 57 ans, estime avoir été victime de violence policière lors du week-end de la Fête de la Musique. « J’ai été arrêtée sans motif, frappée deux fois et humiliée », assure-t-elle. Les images de son visage tuméfié ont fait le tour du Net. Plainte a aussi été déposée au Comité P.

Renate a déposé plainte.
D. R.
Renate a déposé plainte.


Les images – choquantes – de Renate Brantz, l’œil ensanglanté et le bras tuméfié, ont fait le tour des réseaux sociaux, ce week-end. L’artiste ixelloise de 57 ans dénonce de cette manière un cas de violence policière dont elle aurait été victime, le soir du samedi 22 juin, jour de la Fête de la Musique. Contactée par nos soins, elle nous raconte sa version des faits.
«  Je me trouvais rue du Belvédère lorsque j’ai aperçu des jeunes gens qui discutaient avec des policiers  », explique-t-elle. «  J’ai entendu les policiers leur dire « Rentrez chez vous car il y a des gens qui travaillent demain ». J’ai dit : « Il y a peu de gens qui travaillent le dimanche. C’est le week-end de la Fête de la Musique. Vous pourriez faire une exception. » Sans méchanceté.  »
Mais visiblement, les représentants de l’ordre, de la zone Bruxelles-Ixelles, ont mal pris la chose. «  Deux agents se sont immédiatement retournés, ils m’ont menottée, mains dans le dos avec un collier de serrage en plastique et m’ont jetée dans une de leurs voitures. À l’intérieur, l’un d’eux m’a frappé l’œil gauche en disant « Tu vas en avoir sur ta g… comme ça, tu vas te calmer   ». J’étais très angoissée, je souffrais physiquement et je me sentais terriblement humiliée.  »
À l’hôpital où elle a été amenée en vue d’être examinée, elle dit avoir reçu un second coup alors que les policiers lui donnaient un verre d’eau. «  J’étais menottée et maladroite vu que je venais d’être frappée. J’ai donné un léger coup de tête dans le gobelet. Le policier m’a alors tenue par le cou tout en me décrochant une nouvelle droite sur la mâchoire, côté gauche.  » Et le pire, ajoute-t-elle, est que «  le médecin a déclaré mon état de santé satisfaisant alors que mon œil et mon nez étaient en sang.  » Le calvaire se poursuivra au commissariat de l’Amigo. «  J’ai dû enlever mes vêtements : manteau, bas, soutien-gorge, bijoux et lunettes. On m’a gardé en cellule jusque 11h30 sous motif que j’étais en état d’ébriété. Mais même si c’était le cas, ce n’est pas une raison pour frapper les gens ! Avant de sortir, on m’a demandé de signer le p.-v.. Je n’avais pas mes lunettes, je ne pouvais pas le lire. Mais je me sentais menacée et diminuée dans ma féminité, je voulais m’en aller, alors j’ai signé. »
Une fois ses esprits recouvrés, toutefois, Renate passera à l’action. «  J’ai constitué un dossier que j’ai envoyé au Comité P. J’ai rencontré samedi un avocat qui accepte de me soutenir. Je compte aller jusqu’au bout. Pour moi, pour toutes les futures victimes mais aussi pour toutes les précédentes qui n’ont pas pu porter plainte. Ce qui est arrivé est inadmissible et scandaleux. »
La police de Bruxelles-Ixelles refuse à ce stade de commenter l'affaire.


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