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vrijdag 31 januari 2014

traduction française: Reports from press conference by survivors of Farmakonisi‏

Lundi, Janvier 27, 2014


Compte-rendus de la conférence de presse par des survivants de Farmakonosi
le 25 Janvier, organisée par des organisations et mouvements pour les droits de l'homme
à Farmakonosi.
Des milliers des gens, des réfugiés, des migrants, des femmes et des enfants
ainsi que des journalistes ont participé et écouté les témoignages de survivants de l'incident du 20
janvier à Farmakonisi.




M Safi Ehsanullah l'un des survivants qui a perdu sa femme et 4 de ses enfants a raconté:
« Nous étions 26, 23 Afghans et 3 Syriens dans un bateau qui est parti de Turquie autour de 22 heures.
Après 2 heures de voyage, nous étions proches des côtes grecques quand le moteur de notre bateau est tombé en panne. Nous avons décidé de faire un chaîne humaine pour atteindre la côte quand tout à coup le garde côte grec est apparu ; et dès le premier moment, ils ont commencé à nous crier
de ne pas bouger et de pas parler . Nous étions contents, nous avons pensé être sauvés. Deux d'entre eux sont descendus sur le bateau et ont lié leur bateau avec le nôtre à l'aide d'une corde. Mais tout à coup ils ont fait un demi tour et nous ont ramené à grande vitesse vers la Turquie en faisant des zigzags , et à grande vitesse.
Soudainement la partie du bateau liée par la corde s'est détachée du bateau qui emportait des réfugiés : cela a causé des dégâts énormes et l'eau a envahi le bateau. Comme il était vieux et fragile, il a commencé à couler immédiatement. Un garde a donné l'ordre de rattacher la corde et ils ont recommencé à essayer de tirer le bateau. Mais comme il était rempli d'eau ce n'était pas possible d'avancer et ils ont coupé la corde et ont tenté de fuir, paniqués. Les affaires et les sacs etc. étaient collés au moteur et cela a commencé à prendre feu.
Les gardes-côtes ont essayé d'éteindre les flammes, mais c'était par chance que les réfugiés dans l'eau ont pu s'attacher au bateau des gardes-côte. Mais les gardes-côtes ont refusé de les sauver en donnant des coups des pieds et en criant dessous.
Un des survivants de Syrie sur le bateau des gardes-côtes a essayé de sauver une femme en lui tendant une sorte de perche , mais il en a brutalement empêché par l'un des gardes-côtes qui l'a frappé. »

En répondant a une question d'un journaliste « Pourquoi les survivants ont-ils signé un document disant qu'ils ont été sauvés par les gardes-côtes et pourquoi n'ont-ils pas porté plainte à l’île de Leros ? », Safi a répondu :« D'abord il n'y avait pas de traducteur dans notre langue. Il y en avait un du Pakistan que juste trois entre nous pouvaient comprendre un petit peu. Nous avons pensé que nous allions signer pour les vêtements que nous avons reçus en arrivant. Nous n'avons jamais signé ce dont nous parlent maintenant les médias ».

Ensuite il y a eu des interventions de représentants d'organisations et de mouvements exprimant leur solidarité avec les survivants, les migrants, les réfugiés et les demandeurs d'asile. Ils ont condamné les politiques grecque et européenne aux frontières pour ne pas avoir sauvé les vies des migrants et réfugiés.


Le président du forum grec des réfugiés, M. Yonus Muhammdi a dit :

« Cet incident n'a rien d'exceptionnel. L'année passée, des dizaines de victimes ont été enregistrées officiellement , mais nous savons qu'il y a beaucoup des victimes qui ne l'ont jamais été . Nous recevons très fréquemment des plaintes concernant des refoulements et la violence aux frontières maritimes et terrestres. Nous n'avons jamais eu de réponse, ni d'enquête suite à ces plaintes très sérieuses, même si la Grèce a été condamnée à plusieurs reprises par la Cour européenne en relation avec les migrants et réfugiés qui traversent les frontières grecques.

Nous avons plusieurs cas dans lesquels les bateaux des migrants et des demandeurs d'asile ont été repoussés vers les côtes turques et ensuite détruits dans l'eau, mettant en péril les vies des gens à bord. Nous avons aussi beaucoup de plaintes quant à l'humiliation et les tortures subies par les demandeurs d'asile qui traversent des frontières.

D'abord il est impératif pour nous que les souhaits des survivants soient respectés : c'est à dire que leurs proches, piégés dans la coque du bateau soient emmenés sur la côte.

Et deuxièmement nous demandons que les autorités grecques examinent ce cas sérieusement et prennent des décisions importantes pour éviter qu'il y ait plus des morts dans la mer Egée. »

La conférence de presse a été suivie par une grande manif au commissariat de Omonia.
Cette protestation est aussi contre le fait que depuis le 24 janvier, les survivants qui sont hébergés dans un hôtel ont été arrêtés trois fois et emmenés au commissariat .


2014-01-27 Marily <marily@busyshadows.org>
http://refugeegr.blogspot.se/2014/01/reports-from-press-conference-by.html

MONDAY, JANUARY 27, 2014
Reports from press conference by survivors of Farmakonisi
On 25 January, during the press conference held by organizations and
movements for human rights,th January in Farmakonisi.
thousands of people including refugees and migrant communities, women -
children and various reporters participated and listened carefully to
speakers who were among the survivors of the incident on 20 January in
Farmakonisi.

Mr. Safi Ehsanullah, one the survivors who has lost his wife and 4
children, said:

“There were 26 of us, 23 Afghans and three Syrians in a boat that sailed
from Turkey at approximately 10:00 or 10:30 at night. After almost 2
hours we were close to the Greek shore when the engine of our boat got
out of order. We were not so far and if there was no help, we planned to
make a human chain from the boat to the shore in order to reach the
land. Suddenly the Greek coast guard appeared and from the first moment
they started shouting on us not to move and talk. We were glad, as we
thought that they would save us. Two of them got inside our boat and
tied our boat to their own. But unexpectedly they turned back and were
pulling us back to Turkey with zigzag and very high speed. Suddenly the
part of the ship to which the Greek coastal guard’s ship was tied, broke
off from the ship carrying the refugees, causing great damage to the
boat and thus allowing water to flood the boat. The boat was old and
frail, and began to sink. The guard gave the order to tie the boat again
and to start pulling again, but the boat was full of water so they cut
the robe and tried to escape. Refugees’ belongings, bags, etc. stuck to
the coast boat engine and it started to
emit smoke and there was a panic among the coast guard. They tried to
extinguish the fire and it was by chance that the refugees who were
still on the water could hang to coast guard ship but the guards
preventing refugees to get in their boat kicking and shouting on them.
One of survivors from Syria, tried saving a woman by extending her a
stick from the safety of the coastal guard boat, but was brutally
prevented by a member of the coastal guard, who beat the man assisting
the woman”.
Answering the reporters’ question, “why did they signed at the port a
document saying that the coastal guard saved them and why they didn’t
complained and didn’t report this at Leros Island?
-Safi said: “first there was no translator in our language. There was
one from Pakistan that just three of us could understand a little bit.
The translator couldn’t read and they wrote what they wanted and they
asked us to sign without reading or understanding it. We thought that we
were signing for clothes that we received upon arrival. We never signed
anything like what we are hearing now from the media”.
There were interventions from representatives of organizations and
movements expressing their solidarity with the survivors, migrants,
refugees and asylum seekers. They condemned the Greek and European
policy at the border not saving the lives of migrants and refugees.

The president of Greek Forum of Refugees, Mr. Yonous Muhammadi - said:


“This incident is not individual. Just last year tens of victims have
been registered officially, but we know there are many victims never
recorded. We have very usual complaints of push backs and violence at
sea or land borders. There has never been an answer to or investigation
of these serious complaints, although Greece has been convicted many
times by the European court of Human Rights concerning the rights of
migrants and refugees crossing Greek borders. We have many cases in
which the boats of migrants and asylum seekers have been pushed back
close to Turkish shore and have been destroyed in the water, putting in
danger the life of people on board. We have many complaints of
humiliation and tortures of asylum seekers crossing borders.
First it is imperative for us to grant the wish of the survivors, which
is that their relatives, trapped inside the hull of the ship, be brought
to land. Second we ask the EU and the Greek authorities to investigate
this case seriously and take serious decisions to prevent more victims
in Aegean”.


The press conference was followed by a large protest march to the Omonia
police station. This was in protest at the fact that, since 24 January
the survivors, who are accommodated in a hostel, have been arrested
three times and brought to this police station.
Related links:
The Greek Coast Guard “drowned” the Asylum seekers in Farmakonisi

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