Samedi 05 avril dès 19H00 (croisement rue des coteaux – rue van hoorde (1030 BXL), nous vous invitons à une soirée de rencontres, de partages et de solidarités.
Nous avons le grand plaisir d’organiser cette soirée à deux voix, entre deux moments politiques. Le premier, qui aura lieu le 9 avril, concerne le procès en appel de quelques opposants à la politique migratoire actuelle. Deux manifestants ont été poursuivis lors d’un rassemblement en septembre 2010 devant le centre fermé 127 bis avec comme seul élément d’accusation leur présence sur les lieux. Ils risquent des peines de prisons ainsi que de lourdes amandes. Ils ont fait appel de la décision en première instance afin de dénoncer une attaque supplémentaire à la liberté de manifestation et d’expression. Le second, c’est la semaine du 21 au 29 juin, l’accueil de la caravane européenne des sans-papiers et des migrants pour l’égalité, la dignité et le justice sociale. Entre mai et juin 2014 plusieurs collectifs de migrants « sans-papiers » convergeront vers Bruxelles pour une semaine d’actions afin de dénoncer les politiques européennes répressives qui touchent les sans-papiers, les réfugiées et les migrants. L’énergie que nous déployons pour passer l’épreuve de la répression judiciaire doit s’articuler avec les luttes des migrants « sans-papiers » aujourd’hui. Car la solidarité n’est une arme que si elle rend possible la rencontre entre des collectifs hétérogènes.
Ce qui résonne de l’un à l’autre c’est le même refus d’une politique migratoire européenne répressive, meurtrière et xénophobe qui rend possible l’exploitation des travailleurs migrants, la dégradation des conditions de travail ainsi que la manipulation des fantasmes morbides des noms de l’ « étranger », du « clandestin », du « Rrom », du « djihadiste », du « terroriste » … « Nous témoignons que la peur crée des limites, les limites génèrent la haine et la haine ne sert qu’aux oppresseurs. Nous comprenons que les migrants et non-migrants sont interconnectés. Quand les droits des migrants sont rejetés les droits des citoyens sont en danger. » (Migrant Manifesto).
Les migrations et ceux qui les font (les migrants) mettent en cause les frontières d’une autochotonie imaginaire, ils nous sauvent du dépérissement et du replis identitaire. La présence des migrants est un événement politique en Europe. Mais pour que cette puissance devienne politique, il faut des droits effectifs ! C’est pourquoi nous appelons à l’instauration d’un droit nouveau de la circulation des humains, de leurs résidences, de leurs installations, de leur travail et de leur sécurité sociale qui s’établisse par dessus les frontières nationales. « Parce que nous appartenons à la Terre, toute personne a le droit de pouvoir choisir son lieu de résidence, de rester là où elle vit ou de circuler et de s’installer librement sans contraintes dans n’importe quelle partie de cette Terre » (Charte Mondiale des Migrants)
Les luttes que mènent les migrants « sans-papiers » pour l’égalité des droits et pour la dignité ne sont pas des luttes secondaires, un épiphénomène qui ne concernerait que quelques dizaines de militants dédiés à la cause et une poignée de citoyens dont le chemin puis la conscience ont croisé ceux de ces exilés. Elles appellent un élargissement de notre conception de la justice et de la responsabilité. Une des conditions premières de la possibilité de mener une existence digne, aujourd’hui, est de pouvoir circuler librement.
Ce qui résonne de l’un à l’autre c’est le même refus d’une politique migratoire européenne répressive, meurtrière et xénophobe qui rend possible l’exploitation des travailleurs migrants, la dégradation des conditions de travail ainsi que la manipulation des fantasmes morbides des noms de l’ « étranger », du « clandestin », du « Rrom », du « djihadiste », du « terroriste » … « Nous témoignons que la peur crée des limites, les limites génèrent la haine et la haine ne sert qu’aux oppresseurs. Nous comprenons que les migrants et non-migrants sont interconnectés. Quand les droits des migrants sont rejetés les droits des citoyens sont en danger. » (Migrant Manifesto).
Les migrations et ceux qui les font (les migrants) mettent en cause les frontières d’une autochotonie imaginaire, ils nous sauvent du dépérissement et du replis identitaire. La présence des migrants est un événement politique en Europe. Mais pour que cette puissance devienne politique, il faut des droits effectifs ! C’est pourquoi nous appelons à l’instauration d’un droit nouveau de la circulation des humains, de leurs résidences, de leurs installations, de leur travail et de leur sécurité sociale qui s’établisse par dessus les frontières nationales. « Parce que nous appartenons à la Terre, toute personne a le droit de pouvoir choisir son lieu de résidence, de rester là où elle vit ou de circuler et de s’installer librement sans contraintes dans n’importe quelle partie de cette Terre » (Charte Mondiale des Migrants)
Les luttes que mènent les migrants « sans-papiers » pour l’égalité des droits et pour la dignité ne sont pas des luttes secondaires, un épiphénomène qui ne concernerait que quelques dizaines de militants dédiés à la cause et une poignée de citoyens dont le chemin puis la conscience ont croisé ceux de ces exilés. Elles appellent un élargissement de notre conception de la justice et de la responsabilité. Une des conditions premières de la possibilité de mener une existence digne, aujourd’hui, est de pouvoir circuler librement.
Les migrations sont l’expression embryonnaire mais actuelle d’une forme de justice sociale. Elles sont la conséquence directe des ravages coloniaux ainsi que de la continuation de la domination économique de nos pays sur le reste du monde. L’immigration, au XXème siècle, a fourni des armées entières de soldats et d’ouvriers qui sont morts au combat ou usés par le travail pour le plus grand bénéfice des États européens. On aura beau ériger des frontières, construire des murs et des enclos, diviser, classifier, hiérarchiser, chercher à retrancher de l’humanité ceux et celles que l’on aura rabaissés, que l’on méprise ou encore qui ne nous ressemblent pas ; il n’y a qu’un seul monde et nous en sommes tous des ayants droit.
Prix d’entrée suggéré à 5 euros, selon les moyens de chacun
Programme :
19H30 : Repas
20H30 : mots d’accueils et prises de paroles à l’occasion du procès des inculpés du « NoBroder »
21H00 : concert BARBAZMARI (Jazz)
21H45 : présentation de SP-Belgique et de la caravane pour l’égalité, la dignité et la justice sociale
22H15 : MAIA CHAUVIER & Cie.
23H00 : Concert TROTSKI TULSKI (Jazz-manouche)
23H45 : MISE*EN*SCENE (ska punk)
00H15 : Mots de clôture
SP-Belgique http://spbelgique.wordpress.com
Comité de Soutien CAS-NoBroder comitedesoutienbxl.blog.com
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