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woensdag 9 april 2014

VIVRE AVEC L’OCCUPATION OU COMMENT LES JEUNES PALESTINIENS SE DÉBROUILLENT AVEC LA RÉPRESSION ISRAÉLIENNE



Cela, les étudiants de l' Al Quds University l’ont appris à
leurs dépens le 22 janvier dernier [2]. La police israélienne a fait
irruption en masse sur le campus et a assailli les étudiants à coups
de balles en caoutchouc et de gaz lacrymogènes. Plus d’une
centaine d’étudiants ont dû être soignés pour des problèmes
des voies respiratoires.
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http://electronicintifada.net/content/jerusalem-students-face-constant-h... 

[4]

http://electronicintifada.net/content/jerusalem-students-face-constant-

harassment-israeli-forces/13266

Les jeunes de Jérusalem vivent sous l’œil qui voit tout de l’occupant israélien. Des centaines de caméras enregistrent tout ce qui se passe dans les rues, les check-points contrôlent l’accès aux quartiers, la police est omniprésente. Les jeunes Palestiniens sont prisonniers dans leur propre capitale.
Cela, les étudiants de l' Al Quds University l’ont appris à leurs dépens le 22 janvier dernier. La police israélienne a fait irruption en masse sur le campus et a assailli les étudiants à coups de balles en caoutchouc et de gaz lacrymogènes. Plus d’une centaine d’étudiants ont dû être soignés pour des problèmes des voies respiratoires.
Le quartier universitaire Abu Dis est une partie de Jérusalem, mais il est coupé par le fameux Mur du reste de Jérusalem-Est. Dans le quartier, il y a beaucoup de problèmes avec les habitants qui sont chassés de leurs maisons. Bien des jeunes et des étudiants participent activement aux actions contre les expulsions. L’attaque de la police israélienne est la douzième en un an. « Nous venons en classe où l’on nous enseigne les droits de l’homme et la civilisation et, en dehors des classes, nous sommes assaillis par des militaires et nos droits sont constamment violés », fait remarquer un porte-parole des étudiants.
Dans de telles conditions, il est difficile de grandir. La consommation de drogue et les dépressions sont fréquentes, chez les jeunes. Tawasul Shababi, le réseau des jeunes du partenaire de intal et Médecine pour le Tiers Monde, Health Work Committees, développe des façons créatives de traiter ces problèmes. La collaboratrice de M3M, Anuschka, a collecté quelques témoignages de jeunes qui sont actifs dans divers comités de jeunes de Tawasul. Naturellement, les jeunes réagissent à la répression et ils s’entraident pour tenter de gérer la situation. Mais cela ne suffit pas. Ils ne se résignent pas au fait que les jeunes Palestiniens constituent une « génération perdue » comme beaucoup le prétendent. « Si nous voulons œuvrer à notre avenir et continuer à nous opposer à l’occupation, nous devons nous renforcer », dit le coordinateur Salah, « nous travaillons à une ‘cured generation’ (une génération guérie). » Les jeunes donnent eux-mêmes quelques exemples.
Dalia (comité de quartier al-Quds) : Entrer en discussion les uns avec les autres est essentiel. Moi-même, j’ai appris à prendre la parole devant un groupe et à exprimer mon avis. Cela me donne confiance en moi, j’apprends à me défendre, à me prendre en charge. Et c’est ce que je fais de plus en plus dans mon propre cercle familial. Je raconte aussi à d’autres filles comment je m’y prends pour avoir la permission de participer à des activités de groupe.
Taleb (comité Jaal Mokaber) : À Jérusalem, il y a un problème de consommation de drogue chez les jeunes Palestiniens. Les autorités laissent faire et les jeunes n’ont pas de perspective d’avenir. Notre comité fait de la prévention dans les écoles, où nous allons parler des conséquences. Des jeunes vers les jeunes : c’est ce qui fonctionne le mieux. Nous n’expliquons pas seulement les dangers, mais racontons également comment nous, au sein de notre mouvement de jeunes, nous regagnons notre propre dignité en étudiant notre histoire.
Mohammed (comité de l’Université al-Quds) : Moi-même, j’étudie l’architecture et l’urbanisme. Je trouve cela important. L’occupant israélien veut nous chasser de notre capitale et il le fait via un « planning d’urbanisation ». Des familles palestiniennes sont chassées de leur maison et de leur quartier afin « d’aménager plus d’espaces verts ». Je collabore à la résistance contre les expulsions mais, en même temps, je veux battre les Israéliens en sortant moi-même une proposition bien mûrie de planning urbain. Notre intelligence, ils ne pourront pas nous la prendre !
Nagham (comité Bir Zeit) : Pendant nos études, nous devons faire quelques heures par semaine de travail bénévole. Généralement, c’est très formel. Mais, dans notre comité, nous discutons à ce propos avec les autres étudiants. Le travail de bénévolat pour en arriver à quoi et au service de qui ? Quand des problèmes sérieux se sont présentés dans un camp de réfugiés de l’UNWRA, nous avons assisté la population et nous l’avons aidée à renforcer l’organisation populaire dans le camp même.
Article repris de m3m.be

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