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zaterdag 19 juli 2014

France : Calais : Natacha Bouchart flingue les activistes No Borders

Depuis les dernières évacuations des camps de migrants, la tension est vive. Le mouvement No Border avait menacé que « pour chaque expulsion » ce serait « des ouvertures de squats ». Ils viennent d’en ouvrir un de 12000m2. Samedi, les diverses associations d’aide aux exilés ont défilé dans les rues. Natacha Bouchart, maire de Calais, recadre, apporte son point de vue sur la situation, épingle les No Borders qu’elle dépeint comme responsables de l’aggravation de la situation et s’en prend aux dernières réactions de l’opposition.
Natacha Bouchart.
D’emblée, Natacha Bouchart dresse un état des lieux et revient « sur les engagements pris depuis 2008 » et sur « le quotidien imposé par le gouvernement européen ». « Malgré les difficultés, alors que de façon régulière il y avait des squats, on a géré. Je n’ai pas dit qu’on a réussi...» Et insiste sur ce qu’elle a mis en place : le conseil des migrants, l’aire de distribution des repas, « l’accueil de jour» géré par le Secours catholique... mais aussi les douches. Des dispositifs qui « ont plus ou moins bien fonctionné selon le nombre de migrants » et assure qu’« on a eu une période de gestion acceptable ».

La faute aux « No Borders
qui ont pris le pouvoir »

Ensuite, elle remet les projecteurs sur une problématique qui concerne l’Etat. Elle affirme aussi que depuis 2008 elle « alerte les membres du gouvernement » . Et aboutit au constat actuel : plus de migrants et des tensions. « Aujourd’hui, la situation est plus compliquée par le fait des personnes qu’on qualifie de No Border, qui ont pris le pouvoir par rapport aux associations locales qui, avec leur conseil et expertise, arrivaient à temporiser et communiquer avec les migrants ». Et d’enfoncer le clou largement : « Ces associations n’ont plus cette maîtrise. » Elle accuse les No Borders d’être là « pour déstabiliser un dispositif » pour « perturber la population » et résume que, selon elle, « ils attisent des extrêmes de droite et de gauche. Ils n’ont pas leur place. » Pourtant du côté des associations qu’elle cite (Salam, le Secours catholique, l’Auberge des migrants, La Belle Etoile), le discours est loin d’être aussi tranché sur le cas des No Borders (lire ci-dessous).

Des « marginaux » qui « déstabilisent les dispositifs »

L’attitude des activistes la révolte, et elle précise le fond de sa pensée, quitte à accuser ouvertement le mouvement No Border d’« être les complices des passeurs », sans apporter de preuves particulières qu’une remarque : « Les passeurs sont proches des migrants. Les passeurs vivent avec les No Borders, sinon ils les vireraient ». Son point de vue ? Le groupe est néfaste. « C’est un groupe qui se développe et à qui on a donné trop d’importance. » Rapidement, elle reproche à l’Etat d’avoir amené les activistes dans la discussion. Solid’R, qui a repris la gestion du squat Hugo, s’est notamment inspiré de la gestion faire précédemment par les No Borders. Peu importe. Pour Natacha Bouchart le mouvement «s’est endurcit. A la limite, on peut les qualifier de professionnels. On voit arriver une forme internationale qui utilise Calais comme un terrain de jeu ». Et assure qu’il est « constitué de marginaux », même si au cœur de ce mouvement contesté on peut croiser autant des salariés belges ou venus du sud de la France que des marginaux. « On donne la parole aux hors la loi ! », s’offusque-t-elle. L’envie de les museler apparaît en filigrane. Et d’accuser encore, en direction de Médecins du monde. L’association vient d’apporter des blocs sanitaires au nouveau squat, de quoi attirer les soupçons ? « Médecins du monde est piloté par les No BordersCécile Bossy (coordinatrice de Médecins du monde, NDLR) est No Border. » Elle l’explique simplement : « Comment une personne référente peut demander à des personnes de ne pas se soigner dans un dispositif piloté par l’ARS concernant la gale ?», pointe-t-elle du doigt. La principale intéressée dément, formellent, et rit aux suspicions.

Vers une démarche d’action

La maire de Calais en profite aussi pour renvoyer dans ses cordes l’opposition municipale, Yann Capet et Caroline Matrat ayant vivement réagi ces derniers temps. Selon elle, ils « ont la critique facile. Ils se sont présentés aux élections, n’ont jamais abordé le sujet, et ne proposent rien ». Avant de lancer un pavé dans la mare : « Je suis surprise qu’ils s’en prennent au maire. Depuis deux ans, c’est leur ministre, leur président, leur gouvernement qui sont aux affaires ! » La venue en fin d’année de Manuel Valls n’a d’ailleurs toujours pas abouti sur des solutions concrètes, alors que ce dernier parlait de maison de migrants fin 2013. Après le temps des accusations et des règlements de comptes, Natacha Bouchart a proposé ses solutions (lire ci-dessous)
D. K.
Bron :
Nord Littoral

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