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Si la patience consiste à s’efforcer de rendre supportable ce qu’on ne peut empêcher, elle ne constitue pas pour autant un chèque en blanc pour les autorités. Dans plusieurs pays, l’adhésion de la population aux mesures contre la pandémie s’érode peu à peu, entre souffrance et lassitude, alors que la crise est loin d’être derrière nous. Il est plus que temps d’organiser un débat public sur ces mesures et de laisser le parlement jouer pleinement son rôle.
La Ligue le réclamait dès le 26 mars 2020, insistait à nouveau sur ce point en décembre dernier et est aujourd’hui rejointe par de nombreux acteurs de la société civile : l’adoption d’une loi n’est pas seulement une exigence de l’État de droit, c’est aussi une condition de l’adhésion de la population au terme d’une discussion publique, transparente et contradictoire sur les mesures à prendre.
D’État de droit, il en est aussi question dans le rapport que la Ligue vient de publier sur l’État des droits humains pour l’année 2020, une année forcément particulière. Certains motifs d’inquiétude sont propres aux mesures de crise, comme le confinement ou le suivi de contacts, alors que d’autres ne sont en réalité que le prolongement de situations structurelles qui préexistaient. En ce sens, la crise a plutôt permis de les mettre en lumière, d’accentuer certaines inégalités qui n’en devenaient que plus criantes, comme dans l’accès à l’éducation ou aux soins de santé. Cette année aura aussi été marquée par un refus de plus en plus massif des violences policières illégitimes et la Belgique ne fait pas exception. Elle aura enfin laissé entrevoir les dangers de la collecte massive de données personnelles et de la multiplication de bases de données mal encadrées, qui risquent de survivre à la crise. Car si cette crise aura sans doute le mérite de faire bouger certaines lignes, il faut aussi se préparer à en défendre d’autres.
Pierre-Arnaud Perrouty Directeur
La Ligue des droits humains recrute !
La LDH recherche, dans le cadre d’un contrat de remplacement mi-temps, un·e travailleur·euse social·e pour son siège bruxellois. Poste immédiatement disponible.
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Mesures sanitaires et libertés, protection de la vie privée, violences policières, État des droits humains et d'autres sujets LDH repris par la presse en janvier
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